Comment fonctionne un laboratoire de biologie médicale ?

La biologie médicale est un pan du domaine médical qui fait intervenir les techniques de laboratoire et les analyses des biologistes. Ces analyses généralement destinées à des fins variées sont toutes réalisées en laboratoire. Si vous désirez savoir comment fonctionne un laboratoire de biologie médicale, alors poursuivez juste votre lecture.

Présentation générale

Un laboratoire de biologie médicale plus souvent appelé LBM, est simplement un laboratoire d’analyses médicales (ou LAM) sous une nouvelle appellation. Il s’agit d’un endroit servant à prélever et analyser des fluides biologiques humains ou non pour divers types de besoins. Par exemple, pour effectuer un test de paternité. D’ailleurs, si vous en désirez un ou tout autre type de test, consultez https://www.kantysbio.fr/.

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Les LBM réalisent des examens médicaux par le biais des biologistes qui se chargent de l’analyse proprement dite et interprètent les résultats. Lesquels serviront à l’établissement du diagnostic et au suivi de différentes maladies. Ces examens peuvent être faits dans trois types de laboratoires du domaine public ou privé :

  • laboratoires hospitaliers intégrés dans les CHR et CHU;
  • centres d’examen de santé ou CES ;
  • laboratoires privés.

Quelle que soit l’analyse à réaliser, elle est toujours effectuée dans un laboratoire spécifique.

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Le déroulement des analyses médicales

Les analyses en LBM se déroulent en trois étapes.

Phase préanalytique

Il s’agit de la première étape de l’analyse médicale et peut-être la plus importante. Elle prend en compte l’état du patient (à jeun ou pas), le prélèvement, l’étiquetage des échantillons prélevés, l’enregistrement des demandes d’analyses… Mais aussi et surtout l’aliquotage des prélèvements ainsi qu’un prétraitement éventuel (filtration, lyse des cellules, etc.). Durant cette phase, les résultats peuvent être altérés par diverses opérations telles que l’usage d’un tube doté d’un mauvais anticoagulant.

En France particulièrement, le contrôle de cette étape est très minutieux à cause du maillage territorial entrainant une proximité des laboratoires. Par ailleurs, les laboratoires privés effectuent très souvent leurs prélèvements sur place ce qui réduit au maximum les erreurs dues au transport par exemple.

Phase analytique

En fonction du laboratoire et du domaine de science, cette phase analytique requiert de plus en plus des automates très développés. Ces derniers permettent d’obtenir des résultats beaucoup plus rapidement, mais aussi de mieux les reproduire.

Cette évolution s’étend jusqu’au secteur de la microbiologie qui demeurait pourtant un domaine très manuel. Il est désormais modernisé par l’avènement de chaines robotisées qui s’occupent de presque tout, de l’ensemencement jusqu’à l’identification du germe.

Phase post-analytique

Enfin arrive la dernière phase de validation technique, validation biologique et interprétation des résultats par un biologiste médical. Qui s’achève ensuite par le rendu des résultats aux cliniciens ainsi qu’aux patients. Cette phase s’appuie fortement sur la disponibilité d’un système informatique de laboratoire ou SIL.